Un babouin s’échappe d’un laboratoire de vivisection d’une université

Posted: octobre 28th, 2022 | Author: | Filed under: non-humains, presse | Tags: , , | Commentaires fermés sur Un babouin s’échappe d’un laboratoire de vivisection d’une université

Via Abolicion Viviseccion

Le 12 octobre 2022, un babouin s’est échappé de la « ferme vétérinaire » de l’université de Murcie. Après avoir traversé une autoroute et être monté sur un toit, il a été assommé à l’aide d’un fusil anesthésiant, capturé et renvoyé dans la prison dont il tentait de s’échapper.

Cette nouvelle, loin d’être un autre « cas isolé », souligne une fois de plus l’irresponsabilité, l’extrême cruauté et l’absence de tout soupçon de science et d’éthique dans l’expérimentation animale. Tous les contrôles, les lois, la sécurité et tout le charabia qu’ils débitent comme un dogme ne sont rien d’autre que de la propagande. Outre le danger évident pour le babouin et la triste issue dans laquelle il retourne à sa prison, il aurait pu blesser un humain.

L’université de Murcie conserve une colonie de babouins depuis au moins 20 ans. À l’origine, les animaux ont été importés du Kenya et d’Afrique du Sud pour le « programme de xénotransplantation », dans le cadre duquel on a essayé/voulu transplanter des organes de porcs sur des babouins. Actuellement, il n’y a que des babouins nés dans les mêmes cages dans lesquelles ils vivront tant qu’ils seront « autorisés à continuer d’exister ».
Des vies et des morts inutilement misérables.

L’animal faisait partie d’une colonie de 40 babouins reproducteurs à l’unité de primatologie de l’Université de Murcie (Murcie, Espagne). La colonie a fourni des animaux pour un programme de recherche sur les xénotransplantations et les babouins n’ont été soumis à aucune procédure expérimentale jusqu’au moment de la transplantation. La colonie a été fondée avec des animaux provenant du Kenya et d’Afrique du Sud, mais l’animal dont il est question dans ce rapport est né dans les installations de l’Université de Murcie. La colonie est divisée en 2 cages contenant chacune 20 animaux.

Le projet de xénotransplantation porc-babouin dure depuis plus de 20 ans et n’a donné aucun résultat significatif. Probablement à cause de cela et pour continuer à justifier la captivité de ces animaux, ils proposent depuis 2016 d’installer des caméras pour « étudier » leur comportement. Une autre étude non valable qui ignore complètement le stress et la torture qu’implique leur enfermement.
(Dans l' »étude sur la maladie de Parkinson » qu’ils mentionnent, 17 des babouins de la colonie ont été tués).

Ces changements dans la « recherche » pour continuer à torturer les animaux sont courants dans l’expérimentation animale. Bien qu’il ait été démontré qu’ils étaient inutiles pour leurs études, ils les conservent, pour continuer à vendre des « recherches » encore plus absurdes (si possible) que les originaux. Ils n’envisagent même pas de leur rendre leur dignité et de leur offrir un avenir, mais continuent à profiter d’eux de la manière la plus rentable possible.

Dans le cas spécifique des babouins, cette situation est apparemment fréquente et plusieurs exemples peuvent être trouvés, comme celui-ci datant de 2002.

[…] Encore et encore (peut-être encore plus dans ce cas), ils montrent qu’il n’y a aucune science derrière l’expérimentation animale, seulement la torture et l’extermination de millions d’animaux en échange de bénéfices économiques. La seule chose que recherchent ces soi-disant chercheurs est d’inventer un projet sans validité ni pertinence qui leur permette de maintenir leur financement et leur « chiringuito ».
Outre les tortures injustifiables et les massacres de vies, ils volent également les ressources de la véritable recherche scientifique, condamnant ainsi de nombreuses autres vies.


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