Un cheval s’échappe de son enclos pendant 6 heures

Posted: août 12th, 2022 | Author: | Filed under: non-humains, presse | Tags: , , | Commentaires fermés sur Un cheval s’échappe de son enclos pendant 6 heures

Élincourt : un cheval qui s’était échappé de son enclos rattrapé après plusieurs heures de cavale
La Voix du Nord | 24/02/2022

Pendant six heures, ce lundi 21 février, une dizaine de personnes ont tenté de récupérer un cheval échappé de sa pâture à Élincourt. L’animal a dû être tranquillisé par un vétérinaire du service départemental d’incendie et de secours du Nord pour être capturé.

À 14 ans, Jarelle est un cheval épris de liberté. Ses propriétaires temporaires, à la tête de l’association de sauvetage d’animaux élincourtoise Equi-Vimeu, le savent. Ils l’ont récupéré avec deux autres étalons au zoo-refuge La Tanière de Nogent-le-Phaye mi-janvier, confiés par la direction départementale de protection des populations. Tous avaient été saisis en 2019, comme quelque 120 autres, à une secte en raison de mauvais traitement. « Ils vivaient à l’état sauvage », relatent Patrick Boissée et sa concubine Solange Descamps.

Les deux plus jeunes ont depuis été « travaillés ». Jarelle attendait son tour dans une pâture proche de la rue d’Avelu à Élincourt. Dimanche 20 février, vers midi, s’en allant remettre de l’eau, le couple s’aperçoit que lui et une jument en sont sortis, ayant éclaté la clôture peut-être à cause de la tempête. Ils s’en approchent, mais Jarelle s’éloigne. Le récupérer est un défi, « il nous a tractés et a cassé son licol ».

Rapidement, le voisinage avertit les deux Élincourtois de l’animal en divagation mais impossible pour quiconque de le côtoyer « à cheval, en tracteur ou à pied ». Jarelle maintient toute distance, « part jusqu’à Avelu », quitte à traverser des routes départementales. Il est suivi jusque vers 18 heures, « on y est retournés la nuit tombée ».

Jarelle est visible, pas apeuré mais déterminé à savourer sa liberté. Le groupe, qui grossit jusqu’à une dizaine de personnes, lutte sous le vent et la pluie, les pieds dans la gadoue pour s’approcher jusqu’à une quinzaine de mètres, portée du fusil hypodermique du vétérinaire. L’idée est de le calmer pour faciliter la capture, explique le SDIS.

Vers 16 h 30 puis 17 h 40, deux fléchettes touchent l’équidé, « sans résultat ». « Il a continué à courir, et il s’est fatigué », précise Mme Descamps, qui a parcouru une dizaine de kilomètres pour tenter de le récupérer. La troisième est la bonne, plantée une fois l’animal récupéré. « À 18 h 23, le cheval est capturé » puis monté dans le van.

Depuis, il a retrouvé son box d’où il ne devrait pas sortir « tant qu’il ne sera pas travaillé ». Pas méfiant des hommes, Jarelle semblait ce mardi soir un peu fatigué. Inconscient d’avoir été acteur d’une telle mésaventure survenant une à deux fois par an, selon le SDIS.


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